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Les protocoles de coopération de groupes [7,8]

Les applications multimédias utilisées ici sont construites pour être utilisées dans un contexte distribué. L'ensemble des participants travaille sur des stations de travail connectées à un réseau (local aujourd'hui, longue distance demain). Dans cette salle virtuelle peuvent avoir lieu des discussions générales impliquant tous les participants, ou des discussions plus restreintes entre quelques participants. Ce groupe de travail, ou cette salle virtuelle peut s'enrichir de participants au cours du temps, mais peut également en perdre. Pour celà il est nécessaire de fixer un protocole, un ensemble de règles de fonctionnement permettant de gérer ces modifications d'ajout ou de retrait. Enfin, des informations peuvent circuler entre les participants, et le problème de la mise à jour de ces données doit être résolu. L`approche retenue est basée sur la définition de relations entre coopérants, ceci afin de caractériser non seulement la communication, mais aussi la structure coopérative dans laquelle le comportement distribué d'un ensemble d'agents se produit. Le modèle proposé permet d'exprimer la coopération en se situant au-dessus du support de communication. L'aspect considéré dans la coopération est celui des relations entre données, relations déduites de leur partage entre agents coopérants. La définition la plus faible retenue pour caractériser une coopération entre 2 agents est celle de la mise à disposition d'informations privées: un agent coopère avec un autre s'il lui communique une partie de sa connaissance, donc s'il rend une partie de ses données visibles et disponibles à l'autre agent.

On peut représenter la coopération sous forme d'un graphe, dans lequel un ensemble de flèches va préciser la coopération existant entre agents d'un même groupe. On peut décomposer ce graphe en sous-domaines, représentant des activités de coopération différentes, obéissant à des règles et à des relations propres à chacun des sous-domaines. Par rapport à ce modèle général, 2 extensions ont été proposées:
- la définition de groupes dynamiques, dont la structure peut évoluer dans le temps. A un instant donné, tous les agents du groupe coopératif n'ont pas besoin d'être présents pour commencer ou pour accomplir un travail coopératif. Pour définir des sous-graphes valides (graphes ayant une signification pour la réalisation du travail coopératif et définis par la sémantique de l'application) l'application doit donner un ensemble de propriétés exprimées par des règles que ces graphes doivent respecter.
- la création d'apartés ou sous-groupes temporaires intervenant dans la coopération. A l'intérieur d'un domaine de coopération, il est possible qu'un sous-ensemble d'agents veuille former dynamiquement un aparté et échanger des informations privées à l'intérieur de cet aparté. Dans l'approche décrite ici, la structure de cet aparté est contrainte par la coopération en cours, et elle doit suivre cette coopération. La coopération donne les relations entre agents, et les possibilités de communication qu'ils ont entre eux. La structure de la coopération n'est pas remise en cause par les apartés.



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