Les applications traitées à l'Observatoire sont gourmandes tant au
niveau puissance de calcul, qu'espace mémoire ou espace disque.
Les modélisations numériques effectuées peuvent nécessiter plusieurs
mois de calcul et plusieurs centaines de MO de mémoire. Par ailleurs, les
applications de dépouillement de données mettent en jeu une masse
importante de données.
Les objectifs principaux qui ont été visés lors de la mise en place de ce parc
informatique sont de traiter des applications lourdes localement,
disposer d'un service souple d'utilisation, exécuter nos
applications sur des moyens adaptés et dédiés et
utiliser des outils de calcul distribué pour
développer des applications pour réseau de stations ou machines
parallèles.
Nous nous sommes orientés vers une architecture répartie en réseau constituée d'une part, sur chaque laboratoire, d'une grappe de stations et de terminaux X qui assurent en priorité les besoins en calcul interactif et d'autre part, au niveau d'un centre commun, de stations très puissantes et très bien configurées (en terme d'espace mémoire et d'espace disque) assurant, au travers d'un système de batch, un service de calcul intensif. Cette séparation entre batch et interactif permet d'améliorer les temps de réponse en interactif, de dédier puissance de calcul et espace mémoire pour des calculs lourds, donc d'optimiser l'usage des calculateurs. L'architecture est homogène, ceci permet de partager une expertise commune entre les différents informaticiens de l'Observatoire.